Crédit Hugo B. Lefort
Mot de la direction artistique
Le 29 février 1984, le Théâtre de l’Opsis naissait, fondé par des finissants.es de l’Option théâtre du Collège Lionel-Groulx. En fait, c’est la date de signature des papiers officiels. Nous avons par la suite pris 3 années pour mieux définir le mandat artistique de la compagnie et créer un premier spectacle, Grand et petit de Botho Strauss, qui a vu le jour en février 1987. À l’époque, pratiquement aucune compagnie ne présentait des textes contemporains d’auteurs.rices provenant de l’étranger ni ne créait de relectures de textes classiques. Ce sont les deux pôles qui ont toujours été l’âme artistique du Théâtre de l’Opsis.
Cette année, l’heure est aux célébrations! Un spectacle de grande envergure se prépare pour 2027, mais d’ici là, nous mettons tout en œuvre pour rassembler toutes les générations d’artistes afin de porter un regard neuf sur diverses créations et exercices de style qui ont forgé la compagnie à travers le temps.
40 ans, c’est énorme dans l’histoire du théâtre au Québec. Histoire qui est si rapidement oubliée, aussi éphémère que les spectacles d’arts vivants. Il est donc temps de revenir à mes anciennes amours et de partager le répertoire de la compagnie avec des artistes de la relève.
En octobre, un premier rendez-vous réunit une équipe de metteurs.ses en scène autour des personnages du célèbre Macbeth et de sa non moins célèbre épouse. Opsis signifiant "ce qui est livré au regard", "mise en scène", en grec, vous pourrez voir 6 versions d’une même histoire. Un rendez-vous pour le moins décoiffant.
Mars 2025 sera consacré au Mois Opsis ! Un mois de riches échanges et de nombreuses rencontres qui réunira tables rondes, classes de maître et lectures. Le public sera entre autres convié à trois lectures de textes produits par le Théâtre de l’Opsis au fil des années et mis en scène par des metteur.se.s en scène de la relève. Trois nouvelles visions de ces œuvres qu’il me tarde déjà de (re)découvrir!
Naturellement, entre ces rendez-vous, plein de projets mitonnent doucement en ateliers et verront le jour dans les prochaines années. Sans oublier Sucré seize – le film qui poursuit sa route permettant à la plume de la regrettée Suzie Bastien de résonner encore et toujours.
Bonne saison théâtrale, au plaisir de vous y croiser!
Luce Pelletier
Directrice artistique et générale