Texte
d'après Macbeth de Shakespeare
Mise en scène
Sébastien David
Mélanie Demers
Martin Faucher
Geneviève Labelle & Mélodie Noël-Rousseau
Olivier Morin
Luce Pelletier
Avec
Mikhaïl Ahooja, Sébastien Dodge, Kathleen Fortin, Maxime Genois, Maxime Isabelle, Macha Limonchik, Léa Noblet Di Ziranaldi, Catherine Paquin-Béchard, Anna Payant, Ève Pressault et Micha Raoutenfeld.
À propos
Du 17 au 19 octobre au Théâtre de Quat’Sous, Luce Pelletier convie d'autres metteur.se.s en scène à travailler, tout comme elle, autour d’une scène de Macbeth, ce classique shakespearien aux mille replis. Le but du jeu – puisqu’il s’agit réellement d’un terrain de jeu pour metteur.se en scène : offrir au public 6 versions différentes d’une même scène, interprétée selon une vision unique et originale. Ainsi Sébastien David, Mélanie Demers, Martin Faucher, Olivier Morin, le duo Mélodie Noël-Rousseau et Geneviève Labelle (Pleurer dans douche), et bien sûr Luce Pelletier déploieront leur style pour permettre aux spectateur.trice.s de saisir l’ampleur et la concrétude d’une mise en scène.
Opsis signifiant « ce qui est livré au regard », cet exercice périlleux et captivant, à l’image de la compagnie et des risques qu’elle aime prendre, se devait de faire partie de cette 40e année d’existence.
Un spectacle événementiel présenté 3 soirs seulement!
Mot de la directrice artistique
En 1980, je suis entrée à l’option théâtre du collège Lionel Groulx à l’âge de 17 ans, pleine de rêves et armée d’une passion sans faille pour le théâtre. Aujourd’hui, j’ai encore l’impression d’avoir 17 ans quand je plonge dans un projet.
Le Sang appelle le sang est un retour à mes premières amours, avec un projet qui met de l’avant le plaisir de faire du théâtre et de la recherche. Le financement déficient et les demandes des différents conseils des arts de produire à chaque année un nouveau spectacle ne permettent pas de mettre de tels laboratoires à l’affiche. Et pourtant, ils sont essentiels au développement de l’art théâtral, ils permettent une respiration dans ce monde où on doit performer, où l’erreur n’est pas permise.
Pour m’accompagner dans ce projet, j’ai choisi des metteurs.euses en scène qui ont des esthétiques différentes. Des gens dont j’aime le travail, mais qui vont dans des chemins autres. Faire de la mise en scène, c’est faire des choix. C’est décoder des textes afin de trouver notre façon de raconter l’histoire. Je leur ai donc laissé carte blanche quant à leur distribution, leur adaptation et leur traduction. Il fallait raconter l’histoire de Macbeth et de sa Lady à notre façon.
L’exercice est périlleux, il ne faut pas vouloir épater la galerie, mais suivre son chemin. Chaque équipe a eu énormément de plaisir en répétition et chaque proposition diffère radicalement l’une de l’autre. D’une façon toute naturelle. C’est génial ! Il n’y aura pas une meilleure proposition qu’une autre, juste des visions différentes faites par des gens avec des sensibilités différentes.
Cher public, je vous souhaite autant de plaisir que celui que nous avons eu à plonger dans cet univers, dans ce jeu formidable qui permet au théâtre d’exploser et de prendre toute sa saveur. Jouer est un jeu, disait Peter Brook.
Bonne soirée
Luce Pelletier
Directrice artistique
Collaborateurs
Éclairages Jocelyn Proulx
Direction de production et technique Maryline Gagnon