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Cycle 30e anniversaire

LE VERTIGE

Présenté du 9 septembre au 4 octobre 2014 à l’Espace GO

Texte : Evguénia S. Guinzbourg 
Adaptation du récit pour la scène : Alexandre Getman 
Traduction : Anne-Catherine Lebeau 
Mise en scène : Luce Pelletier

Avec Caroline Bouchard, Myriam DeBonville, Émilie Dionne, Katrine Duhaime, Ève Gadouas, Caroline Lavigne, Anne-Catherine Lebeau, Manon Lussier, Debbie Lynch-White, Sasha Emmanuelle Migliarese, Isabelle Miquelon, Pascale Montreuil, Catherine Paquin Béchard, France Parent, Marie-Eve Pelletier, Catherine Proulx-Lemay, Martine Pype-Rondeau, Adèle Reinhardt, Lénie Scoffié, Monique Spaziani, et Marion Van Bogaert Nolasco (personnages féminins)

Jean-François Casabonne, Guillaume Champoux, Daniel Gadouas, Maxime Mailloux, Olivier Morin, Jean-François Pronovost, Maxime René de Cotret et David Strasbourg (gardiens, enquêteur, lieutenant)

Assistance à la mise en scène et régie : Claire L’Heureux 
Décor : Olivier Landreville 
Costumes : Caroline Poirier 
Lumières : Jocelyn Proulx 
Musique : Catherine Gadouas

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« C’est du théâtre qui fait plaisir à voir, avec sa distribution massive, son texte fort, placé dans une scénographie intelligente […] une distribution sans défaut.» -Fabien Deglise, Le Devoir

« Dans quel système vivons-nous si la cruauté est une vertu? »

Le 15 février 1937, Evguénia Guinzbourg est arrêtée et accusée de « terrorisme trotskyste ». Intellectuelle reconnue, communiste convaincue, elle croit à une erreur. Avec plusieurs milliers d’hommes et de femmes, elle voit son monde s’écrouler alors que le régime dans lequel elle avait placé tous ses espoirs et toute sa conviction se retourne contre ses intellectuels dans un excès de paranoïa. En prison, entre les interrogatoires et les séances de torture, Guinzbourg se lie avec d’autres prisonnières.

La diversité des allégeances des prisonnières et leurs réactions face à l’absurdité de leur incarcération offrent une lecture plus complexe et nuancée que l’habituelle représentation des purges staliniennes. Un humour noir ponctue leurs discussions, alors que la solidarité qui les unit offre un rempart contre le désespoir.

Fidèle à sa mission de faire vivre des voix d’ailleurs sur les scènes d’ici, le Théâtre de l’Opsis lève le voile sur une part importante de l’identité russe avec ce texte présenté presque sans interruption depuis un quart de siècle dans le pays de Vladimir Poutine. Bien qu’Into The Whirlwind (Le Vertige) ait connu un grand succès à Londres et sur Broadway dans sa version originale avec surtitres anglais, aucun artiste de l’Occident ne s’était encore approprié ce texte captivant. Pour sa trentième saison, le Théâtre de l’Opsis offre à son public ce récit unique, traduit pour la première fois en français, et d’autant plus puissant qu’il sera porté sur scène par trente comédiens.

Le Vertige est tiré des mémoires d’Evguénia Guinzbourg, professeure d’histoire et membre active du Parti communiste. Ce texte est reconnu comme l’un des premiers témoignages des horreurs du régime stalinien. Après avoir circulé de façon clandestine pendant de nombreuses années, il a fait l’objet d’une première publication officielle en Italie et en Allemagne en 1967. Ce n’est qu’en 1990 qu’un éditeur russe acceptera de publier l’ouvrage, près de 60 ans après les faits.

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